mardi 11 décembre 2012

2e article du jour : Le Japon et son histoire. Stupeur et reniements.






Un long article, plus subtil que ne le laisse penser son chapeau, et, une fois n’est pas coutume, le journaliste est sorti de Tokyo pour son enquête et a interrogé des professeurs du Kansai.

7 commentaires:

  1. Enquête Du massacre de Nankin à la Seconde Guerre mondiale, l’archipel nippon entretient avec son passé une relation complexe, faite de non-dits et de tabous. Perceptible jusque dans les manuels scolaires, ce malaise persistant ne devrait pas manquer de resurgir à la veille des législatives.

    Par ARNAUD VAULERIN Envoyé spécial à Tokyo

    Puisqu’il faut bien nommer les choses, parlons de grand évitement, de refoulement. Un mélange diffus de prudence, silence et méfiance généralisés. Un malaise qui empoisonne l’enseignement de l’histoire contemporaine au Japon. Cette histoire n’en finit pourtant pas de resurgir lors de régulières flambées de violence et de polémiques à répétition que l’archipel affronte non sans mal et équivoque dans ses relations avec ses voisins coréen et chinois ayant subi son joug durant les années 1910-1945. Ceux-ci ne cessent de la lui rappeler avec force depuis plusieurs semaines. Et ils ne devraient pas manquer de titiller le Japon au moment où celui-ci entre en ébullition électorale pour les législatives du 16 décembre. «L’histoire dans ce pays est un grand problème, résume Saito Kazuharu, spécialiste de l’Extrême-Orient à l’université Meiji à Tokyo et enseignant en lycée. Alors on l’écarte, on l’évite, mais évidemment, à chaque fois, ça revient.»
    «Nombreux tabous»

    Ce malaise en forme d’escamotage, Rio Nakamura l’a vécu en dernière année du lycée, il y a un an et demi. «La querelle avec Pékin sur les îles Senkaku, celle avec Séoul au sujet de l’archipel de Takeshima ou encore la polémique autour de Yasukuni [sanctuaire shinto à Tokyo qui accueille les âmes de criminels de guerre de la Seconde Guerre mondiale, ndlr], je n’en ai jamais entendu parler à l’école, se souvient cette vive étudiante en droit de 20 ans qui étudie près de Shibuya, au sud de la capitale nippone. C’est grâce à Internet et à mes parents que j’ai compris ce qui choquait les pays voisins.» De son côté, Kana Usui s’est familiarisée avec ce lourd passé nippon depuis qu’elle a intégré le département d’histoire de l’université catholique Sophia à Tokyo. En quatrième année, cette pimpante spécialiste d’histoire coloniale se souvient de cours de lycée où la période était abordée en mode «très superficiel». «Les profs n’insistaient vraiment pas et l’on voyait bien que cela ne les enthousiasmait guère. Nous apprenions par cœur des dates et des faits sans détail, sans document, ni raisonnement», regrette Kana Usui. Assise devant un latte glacé, Rio Nakamura renchérit : «Il y a encore de nombreux tabous dans la société et l’enseignement, sur les femmes de réconfort de Corée et de Taiwan enrôlées de force dans l’armée impériale, le massacre de Nankin en Chine en 1937 par les soldats nippons, etc. Les enseignants en parlent peu ou pas du tout, et il est impossible d’engager une discussion en classe. Ce n’est pas notre manière de faire au Japon.»

    A fortiori sur une période sombre où l’archipel a colonisé avec un racisme et une sauvagerie inouïs une bonne partie de l’Asie. Le sujet est tour à tour qualifié de «sensible», «terrible», «problématique» par des interlocuteurs souvent embarrassés, parfois agacés. C’est un proviseur de Kyoto contacté par Libération qui refuse une interview sur un thème jugé «délicat, dont on ne parle pas beaucoup en classe». C’est un historien japonais qui demande à ne pas être identifié avant de raconter ses déboires. Missionné par le ministère de l’Education entre 2008 et 2010 pour la préparation des questions au baccalauréat, il a dû subir une mise en garde de fonctionnaires inquiets. «Ils cherchaient à éviter toute polémique car, en 2005 et 2006, des sujets sur le travail forcé des Taïwanais et des Coréens entre 1910 et 1945 avaient créé la polémique avec des mouvements nationalistes qui avaient proféré des menaces verbales. Donc, ce jour-là, nous nous sommes autocensurés. Mais on ne peut pas accepter ça. Eviter les difficultés, ce n’est pas possible.» Il a préféré ne plus siéger à la commission des examens.

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  2. Une matière facultative au lycée

    Le Japon n’a pas le monopole de l’évitement et de l’euphémisme. La France en sait quelque chose qui progresse lentement sur son histoire avec l’Algérie. Mais chez les Nippons, le phénomène paraît plus étendu. Des pans entiers de l’histoire contemporaine sont remisés, atténués, aseptisés : la période 1937-1945, avec ses quelque 3,1 millions de morts civils et militaires, ses massacres et ses viols, ses expérimentations bactériologiques sur des milliers de cobayes humains de l’unité 731, le débat sur la responsabilité de l’empereur d’alors et des dignitaires militaires dans cette colonisation semble floutée, mise entre parenthèses. Comme si une majorité de jeunes Français avait zappé le Front populaire et les accords de Munich, la drôle de guerre de 1940, la collaboration des autorités françaises avec l’Allemagne nazie et sa part active dans la déportation de milliers de Juifs, les morts de l’épuration, etc. Pour ne rien arranger, l’histoire est enseignée de telle manière que les jeunes Japonais peuvent très bien ne rien apprendre sur ce qui s’est passé dans leur propre pays. Elle ne figure au programme que pour une seule des trois années de collège. «L’enseignant doit transmettre un programme qui court des origines de l’homme dans sa caverne à 1960, et en plus sur l’ensemble du monde ! C’est totalement impossible», explique Claude Lévi-Alvarès, sociologue de l’éducation et de l’immigration à l’université de Hiroshima. Au lycée, la matière est étrangement scindée en deux : l’histoire mondiale, obligatoire, et l’histoire du Japon, facultative. Ensuite, le calendrier scolaire ne facilite pas les choses, car l’enseignement de la guerre de Quinze Ans (1931-1945) intervient à la fin de l’année, quand se profilent les concours d’entrée à l’université. Dans cette course contre la montre, l’étude de la Seconde Guerre mondiale est souvent passée à la trappe.

    «Je suis très surpris du niveau de certains étudiants qui ne connaissent absolument rien du passé récent du Japon», s’étonne Takeshi Kojo, professeur de sciences politiques à l’université privée Rikkyo à Tokyo. Ce jeune enseignant accueille notamment des étudiants de première année à qui il est censé inculquer les «sujets indispensables pour être un bon citoyen». Il les a récemment sondés sur le différend qui déchire la Chine et le Japon au sujet des îlots Senkaku, au large d’Okinawa. «Certains n’avaient pas appris l’histoire de la Chine, d’autres ne connaissaient pas celle du Japon sur la question. Comment relier les événements entre eux, mettre les faits en perspective dans ce cas-là ? Il n’y a pas ici la passion d’apprendre l’histoire comme cela peut exister en Europe. Cette matière n’a jamais été considérée comme une science sociale décisive.» Les enseignants et les historiens que nous avons rencontrés confirment qu’au moins deux générations de Japonais n’ont qu’une idée très vague de leur passé récent.

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  3. «Une approche très émotionnelle»

    Dans son bureau encombré de livres et d’archives à l’université de Kyoto, Kazu Nagai a établi ses propres statistiques. Depuis une trentaine d’années, ce professeur d’histoire contemporaine a vu défiler quelques promotions d’étudiants frais émoulus du lycée. Il évalue à 20% la proportion d’élèves bien formés. «Les autres ne connaissent rien du tout ou ont une idée très vague de ce passé. Ils ont envie d’apprendre. A mesure que l’on entre dans les détails, ils voudraient croire que leur pays n’a pas commis tant de crimes. Leur approche est finalement très émotionnelle, analyse cet historien calme et rigoureux, spécialiste des relations internationales. De mon côté, je suis confronté à un problème difficile. Je dois enseigner la manière avec laquelle un pays fait face à son histoire, décrire les aspects négatifs de son passé afin que les jeunes comprennent cette vérité historique et l’acceptent. Et franchement, depuis trente ans, je n’ai pas encore trouvé la bonne méthode.» Avant de retourner à ses cours, Kazu Nagai raconte une récente discussion qu’il a eue avec un de ses amis enseignant d’histoire à Kobe. Face à des lycéens «déprimés et tristes» qui découvraient les exactions commises par le Japon militariste des années 30-40, le professeur a décidé de ne plus trop insister sur cette période et de passer à un autre thème. «Les élèves n’avaient pas envie d’entendre parler de ce passé.»

    Cheveux ébouriffés et vêtements de marque, Konishi Naoki acquiesce. Cet étudiant de 22 ans en droit pénal à Kyoto a des mauvais souvenirs de sa dernière année d’histoire au lycée. Lui qui pourtant «adore» cette matière et partage cette passion avec son père. «A partir de la guerre russo-japonaise en 1904 [qui consacre l’émergence du Japon comme puissance impériale], le Japon a été présenté comme un envahisseur, un agresseur terrorisant les pays qu’il colonisait, attaquant les populations civiles, avec à la clé des morts et des viols. La présentation était terrible et dans le même temps très succincte, pas expliquée. Bien sûr que le Japon n’a pas fait que de jolies choses, mais peut-être n’avait-il pas le choix ? Comment en est-il arrivé là ? Et qu’ont fait les autres puissances coloniales ?»

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  4. Deux mille ans en 350 pages

    Konishi Naoki désigne l’un des grands travers de l’enseignement nippon : le manque de contextualisation, d’analyse et de débat. «On ne développe pas les raisons pour lesquelles le Japon a fait la guerre, commis tant de massacres, pourquoi il a été bombardé, note le professeur de sciences politiques Takeshi Kojo. Seule compte la mémorisation des dates et des noms, pas la réflexion. Notre système éducatif vise à enseigner l’histoire uniquement comme un moyen pour entrer à l’université. Donc les lycéens apprennent par cœur pour réussir ce concours sans jamais débattre en classe.»

    Culturellement, le Japon a toujours privilégié la recherche du consensus, l’harmonie et ne déteste rien tant que les controverses. «Regardez comment réagissent les Japonais face aux récentes manifestations en Chine au sujet des Senkaku ou en Corée à propos des femmes de réconfort. Ils restent calmes, indifférents. Il n’y a pas de société civile, pas de culture d’opposition comme en France», estime Nobuhito Nagai, professeur à l’université Sophia et spécialiste de la IIIe République française. L’histoire fait pourtant toujours débat. «Mais les autorités ne veulent pas entendre parler de la mauvaise guerre des années 30, poursuit l’enseignant. Alors le ministère de l’Education contrôle les mots employés dans les manuels et tente de réduire la place consacrée aux faits problématiques. Ceux-ci sont peut-être vérifiés et sûrs, mais ils sont surtout peu détaillés, pas contex tualisés pour couper court à toute polémique.»

    Une infinie prudence s’est glissée dans les pages des manuels scolaires. Certes, ceux qui ont reçu l’aval du ministère et se partagent l’essentiel du marché de l’édition scolaire sont dans l’ensemble sérieux. Mais les enseignants et les élèves les trouvent souvent «insipides», «ennuyeux», «superficiels». L’exemplaire que nous avons consulté était également télégraphique. En 350 pages denses et structurées en chapitres chronologiques très peu illustrés, Histoire du Japon, des éditions Yamakawa, ramasse deux mille ans pour les classes de la seconde à la terminale. Dans cet ouvrage répandu qui fait autorité, la Seconde Guerre mondiale est expédiée en 17 pages. Tout y est neutre et concentré, parfois étrangement édité dans des notes de bas de page, malgré l’importance de certaines exactions. «C’est superficiel en effet, et pourtant il s’agit de l’un des ouvrages les plus détaillés», se désole Kazu Nagai. Le massacre de Nankin en décembre 1937 en Chine - qui aurait fait entre 50 000 et 90 000 morts auxquelles il faut ajouter le viol d’environ 20 000 femmes - y est mentionné dans des termes explicites mais laconiques. La question des quelque 200 000 femmes de réconfort asiatiques que l’armée impériale exploitait de force ne souffre aucune ambiguïté. Le terme est rappelé à la fin d’un court paragraphe. Pour les maigrelets détails supplémentaires et parfois redondants avec le livre, il faut se plonger dans une annexe qui a tout du Quid et du bottin avec des mots en gras que les élèves doivent mémoriser.

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  5. «Quatorze criminels de guerre commémorés»

    L’une des étrangetés de cette Histoire du Japon réside dans le traitement réduit du double bombardement de Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. Sous une photo noir et blanc, les auteurs évacuent en quelques lignes cette catastrophe qui a fait au moins 250 000 morts et anéanti le Japon impérial. «Les Etats-Unis et le Japon ont mis un couvercle sur ce qui s’est passé en 1945», avance Saito Kazuharu, de l’université Meiji à Tokyo. A Kyoto, son collègue Kazu Nagai rappelle que pendant «l’occupation américaine au Japon [entre 1945 et 1952], le débat sur le bombardement et les responsabilités américaines était extrêmement contrôlé. Les gouvernements ont plus ou moins poursuivi cette pratique.» Dans ses Notes de Hiroshima, Kenzaburô Oé avait déjà évoqué le strict code de la presse instauré en septembre 1945 par le général MacArthur, qui interdisait toute diffusion d’informations ou de commentaires dans la presse, le cinéma et à la radio pour expliquer cette politique du mutisme.

    En se plongeant dans les ouvrages d’histoire pour le collège, le Français Arnaud Nanta, chargé de recherche à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), est arrivé à la conclusion que «la question de l’autocensure des éditeurs peut être posée depuis 2002. Certaines mentions [d’exactions] ont été édulcorées voire supprimées, avait-il déjà constaté en 2007. Le recul le plus important concerne la question de l’esclavage sexuel, qui figurait dans sept manuels de 1998 mais, du fait des procès intentés par les ex-femmes de réconfort, n’était plus abordée que par quatre éditeurs en 2002 ; en 2006, cette question avait disparu de tous les manuels pour le collège.»

    La guerre des manuels est un feuilleton sans fin dans le Japon de l’après-Seconde Guerre mondiale. Arrivés au pouvoir dans les années 50, les conservateurs du Parti libéral-démocrate (PLD) décident de durcir les règles pour l’homologation des livres d’histoire. Défendant une approche positive de la conquête en Asie, ils réfutent une vision culpabilisante de la colonisation et de l’impérialisme. L’heure est à la réécriture de l’histoire, à l’édulcoration des faits, à la négation des atrocités et des bilans. «A la fin de la décennie 1950, près de 80% des manuels proposés furent ainsi refusés, provoquant une inquiétude croissante des historiens, écrit Nanta. En mai 1960, les neuf principales sociétés historiennes exigèrent du ministère la transparence des critères d’homologation, sans succès.» Commence un bras de fer qui dure plus de trente ans dans la presse, chez les intellectuels et jusque devant les tribunaux, où des chercheurs traînent le ministère de l’Education pour censure et manipulation étatique du passé.

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  6. La crise s’internationalise en 1982. La Chine et la Corée du Sud dénoncent le remplacement dans un manuel du terme «invasion» par celui de «progression», critiquent la relativisation des violences perpétrées en 1937-1945 par le «désordre général de la guerre». Ces petits arrangements avec la vérité historique et un réel mépris affiché par les Japonais à l’égard de leurs voisins interviennent en pleine polémique autour de Yasukuni. Dans ce sanctuaire shinto où l’on commémore les âmes des victimes de la Seconde Guerre mondiale à Tokyo, les noms de 14 criminels de guerre pourtant condamnés en 1948 ont été inscrits lors de la commémoration de 1978. Dans les années qui suivent, des responsables politiques de premier plan se rendent à Yasukuni, exacerbant l’ire des voisins chinois et sud-coréens où les opinions publiques sont chauffées à blanc.

    Paradoxalement, cette crise contribue à une amélioration des textes pour l’enseignement, qui vont également bénéficier d’un climat favorable à la recherche historique. La transition vers la démocratie en Corée du Sud, achevée en 1987, la mort de l’empereur Hirohito (qui avait capitulé en 1945) ainsi que la chute du mur de Berlin, en 1989, vont largement favoriser l’expression de revendications et provoquer une explosion des mémoires en Asie, comme celle des esclaves sexuelles en Corée du Sud. Au Japon, le «consensus "victimiste" d’après-guerre se fragilise», explique Arnaud Nanta.

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  7. «La classe politique a pris l’histoire en otage»

    A cette libéralisation répond alors un raidissement du camp conservateur. Dans les rangs droitiers du PLD, on n’accepte pas cette vision «masochiste de l’histoire» accusée de démoraliser les jeunes Japonais. L’argumentaire n’a cessé depuis d’être répété. Au milieu des années 90, des intellectuels proches de la droite mais également des dizaines d’élus du PLD - dont des futurs Premiers ministres - créent des commissions, ouvrent des débats, proposent des réformes pour préciser leur conception de l’histoire et rédiger des manuels en contradiction totale avec la recherche universitaire. «On a assisté alors à un regain des idées nationalistes, se souvient le professeur Kazue Nagai à Kyoto. La crise économique, la concurrence croissante avec une Chine émergente, le déclin démographique accru dans l’archipel ont placé le Japon dans une position de repli.» Les idées considérées comme «antijaponaises» sont traquées et contrées. Une Société pour la rédaction d’un nouveau manuel d’histoire voit le jour. Elle publie en 2005 un ouvrage qui relance la guerre diplomatique avec la Chine et la Corée. Car les responsables japonais n’ont jamais vraiment cherché l’apaisement ces dernières années en s’emparant de l’histoire à des fins électoralistes et idéologiques. «La classe politique a pris l’histoire en otage», conclut Saito Kazuharu de l’université Meiji qui, comme d’autres enseignants, fustige la «nullité» du personnel politique. «A la grande différence de l’Allemagne, et même si elle s’est excusée, elle n’a pas voulu affronter ce passé.»

    Premier ministre de 2001 à 2006, Junichiro Koizumi n’a jamais manqué une visite au sanctuaire de Yasukuni. Au grand dam de Pékin et de Séoul. Son successeur, le droitier Shinzo Abe, a aggravé la situation en déclarant en 2007 qu’«il n’y a pas d’éléments prouvant qu’il y avait coercition» sur les femmes de réconfort. Abe, qui dirige aujourd’hui le PLD, a de sérieuses chances d’être désigné Premier ministre après les législatives du 16 décembre. Son parti, qui, à la lumière de sondages flatteurs, croit à un retour au pouvoir après trois années d’opposition, entend«revitaliser l’éducation», revoir les manuels scolaires et réexaminer les relations passées du Japon avec ses voisins. Retour à la case départ : le malaise peut continuer.

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