Voici le début d’un article d’Arnaud Vaulerin dans Libération du 30 juin :
Près de seize mois après le désastre atomique de Fukushima consécutif au séisme et au tsunami du 11 mars 2011 dans le Tohoku (nord-est de l’Archipel), deux tranches vont redémarrer à Ohi dans l’ouest du japon. Le réacteur 3 de la centrale d’Ohi devrait dès ce dimanche être relancé, puis ce sera au tour du numéro 4 les jours suivants. Mais il faudra attendre la seconde quinzaine de juillet pour que les deux réacteurs gérés par l’opérateur Kansai Electric Power produisent effectivement de l'électricité. Il s’agit du premier réel redémarrage depuis la catastrophe de l’année dernière. Et de la fin d’un Japon sans énergie nucléaire: depuis le 5 mai, l’Archipel avait coupé l’atome à la suite de risques potentiels et d’opérations de maintenance. Dans un pays où le consensus est de mise, la décision en juin du Premier ministre Yoshihiko Noda de relancer deux réacteurs a semé la zizanie au sein de la population et des élus nippons divisés comme jamais sur le recours au nucléaire. Plusieurs dizaines de milliers de Japonais ont manifesté vendredi à Tokyo contre le projet du gouvernement.
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