Ebisu est la revue de la Maison Franco-Japonaise de Tokyo. A l’exception de deux vieux numéros, elle n’est pas disponible sur internet, mais, à mon avis, elle gagnerait à l’être.
Dans son dernier numéro, dans la rubrique « Témoignage », on peut lire un article très intéressant de Thierry Ribault, Trois tableaux d’une génération dans la chute libre, p. 123-150
L’auteur y dresse le portrait d’individus qui répondent de façon originale à la crise japonaise. Pour le Kansai, il s’agit de Hashiguchi Shoji, responsable du syndicat Bochi Bochi (ユニオンほちぼち), à Kyoto, et de Koji et Mari, qui se lancent dans un nouveau modèle de production agricole « dans la montagne, à deux heures et demi de Kyoto, dans une vallée relativement isolée ». Les portraits sont attachants et dépassent l’anecdote pour intelligemment offrir un panorama économique et social de certains problèmes du Japon contemporain. On pourrait regretter que Ribault ne discute pas de leur représentativité par rapport à la majorité des jeunes Japonais. Insistons que ceci n’est pas une critique, mais un souhait d’en lire plus.
Comme on est au Kansai, mentionnons aussi l’article de Thierry Guthmann (Université de Mie), L’influence de la pensée nihonjin-ron sur l’identité japonaise contemporaine : des prophéties qui se seraient réalisées d’elles-mêmes ?, p. 5-28.
Thierry Guthmann est l’auteur de « Shintô et politique dans le Japon contemporain », paru cette année aux éditions L'Harmattan.
mardi 2 novembre 2010
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