Voici ce qu’on peut lire sur le site internet de l’Institut :
La critique a insisté à juste titre sur la « modernité » d’À la recherche du temps perdu, modernité générique, thématique, stylistique, formelle et critique, en consonance avec les grandes évolutions ou révolutions qui marquent le début du XXe siècle. Mais elle a aussi mis l’accent sur les déséquilibres et les ambiguïtés (fécondes) d’une œuvre à cheval « entre deux siècles » et plusieurs écoles esthétiques ou philosophiques: Proust n’aurait pas vraiment échappé à ce XIXe siècle dont il a fait si souvent la critique. On se propose donc de revenir particulièrement sur cette présence et prégnance du XIXe siècle français et, plus largement, européen, dans l’œuvre de Proust. On pourra s’attacher aux morceaux critiques du « dix-neuviémiste », à la forme et la topique romanesques, au jeu des références et des allusions aux écrivains, artistes et penseurs du siècle. Dans tous les cas, on s’efforcera de privilégier la mise en perspective diachronique à travers les brouillons : peut-on repérer, au-delà des permanences, les moments de bifurcation ou de rupture ?
On trouvera le programme des conférences sur le site internet Fabula.
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