J’en recopie la conclusion :
« Lieba Faier, sans misérabilisme, ni angélisme, montre comment, en prise avec l’ordre mondial, des femmes composent et recomposent leur destin. Elles ne sont pas victimes de trafics, mais bien davantage d’une « police mondialisée des femmes » et du système économique. Leur désignation par le terme « japayuki » le signale : au sort des « karayukisan » du Japon sous-développé de la fin du 19e siècle, fait écho le leur, issu d’un archipel dont la principale ressource consiste en l’exportation de sa main d’œuvre, notamment féminine. Les parcours de ces femmes font apparaître les multiples déclinaisons de l’ordre économique, les significations de la globalisation et toutes les formes du néo-colonialisme. »
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