On peut lire en ligne l’intéressant article de NISHIYAMA Noriyuki , «Contextualiser le CECR en Asie du Nord-Est, un rêve ou une source d’inspiration ? », Journal of European Languages (Dayeh University, Taiwan), vol. 3, 2011, pp. 1-21.
J’en copie le résumé :
Le présent article a pour but d'éclairer l'impact du CECR au Japon, d'en dégager la partie innovante pour concevoir ensuite un Cadre commun de référence pour les langues en Asie du Nord-Est. Le CECR est importé au Japon, comme un modèle à calquer, en matière d'enseignement du japonais et de l'anglais. Pourtant le CECR propose une innovation didactique du point de vue du plurilinguisme et du pluriculturalisme, ce qui suggère de passer d'une éducation nationale à une éducation transnationale. L'intégration éventuelle d'un Cadre commun de référence pour les langues en Asie du Nord-Est suppose par conséquent la coordination de l'enseignement des langues des pays voisins dans la région. L'enseignement du français, qui n'y est pas une langue « voisine », peut alors servir à former le socle d'un « capital collectif social » avec un intérêt plus éducatif que purement fonctionnel.
(CECR = Cadre européen commun de référence)
M. Nishiyama offre à lire beaucoup d’autres articles sur le site http://www.momiji.h.kyoto-u.ac.jp/~nishiyama/publication_fr.html.