On pourra écouter des extraits du « Carnaval des animaux » de Saint-Saëns au concert de Yasuko Miyamoto et Yuriko Goto mercredi 3 août, à 12 h 15, à la Keihanna Plaza.
au Seventh Art Theater (第七藝術劇場) de Juso
京都 京都みなみ会館 7月30日
兵庫 神戸アートビレッジセンター 9月24日
- A bout portant (à partir du 6 août au Umeda Garden Cinema, 梅田ガーデンシネマ)
L’Université Préfecturale d’Osaka (大阪府立大学) cherche aussi à recruter un professeur d’Histoire de France (18e siècle) et de « Gender Studies » (de théorie du genre). Toutes les informations nécessaires sont ici.
A partir de samedi 16, on peut voir le film de Pierre Barougier et Jean-Pierre Pozzi, Ce n’est qu’un début (「ちいさな哲学者たち」) au Cine Libre Umeda (シネ・リーブル梅田) et au Cine Libre Kobe (シネ・リーブル神戸).
Je recopie un message de la liste électronique H-JAPAN (E) :
Subject: [PMJS] Beckett and bilingual kyogen in Kyoto July 18th
The Noho Theatre Group celebrates 30 years of integrating noh and kyogen techniques with bilingual (English and Japanese) plays by Beckett, Yeats, and kyogen. with a performance Monday, July 18th (national holiday) at the Oe Noh Theatre, Kyoto at 3pm and 7pm. OF COURSE includes Beckett's Act Without Words 1, an absurdist parable mime performed by kyogen master Shigeyama Akira. In Beckett's Rockabye, noh master Matsui Akira rocks himself into that long night's sleep. The Henpecked Husband is a bilingual kyogen about the perils of international marriage, adapted to rhymed verse. Swedish contemporary composer Palle Dahlstedt was commissioned to write an electronic piece, Northern Mirror, an improvisation for noh and modern dancer, noh flute and drum. The program might be of interest to students of Japanese traditional and contemporary theatre, dance, and music.
Beckett : Acte sans parole I, 1957 [Un théâtre sans parole, une écriture didascalique] Samuel Beckett 1906-1989
Acte sans Parole I
[ « Acte sans paroles » a été créé le 1er avril 1957 au Royal Court Theatre, à Londres, et repris le même mois au Studio des Champs Élysées, à Paris, avec Deryk Mendel dans le rôle de l’homme.]
PERSONNAGE Un homme. Geste familier : il plie et déplie son mouchoir.
SCÈNE Désert. Eclairage éblouissant.
ACTION Projeté à reculons de la coulisse droite, l’homme trébuche, tombe, se relève aussi¬tôt, s’époussette, réfléchit. Coup de sifflet coulisse droite. Il réfléchit, sort à droite. Rejeté aussitôt en scène, il trébuche, tombe, se relève aussitôt, s’époussette, réfléchit. Coup de sifflet coulisse gauche. Il réfléchit, sort à gauche. Rejeté aussitôt en scène, il trébuche, tombe, se relève aussitôt, s’époussette, réfléchit. Coup de sifflet coulisse gauche. Il réfléchit, va vers la coulisse gauche, s’arrête avant de l’atteindre, se jette en arrière, trébuche, tombe, se relève aussitôt, s’époussette, réfléchit. Un petit arbre descend des cintres, atterrit. Une seule branche à trois mètres du sol et à la cime une maigre touffe de palmes qui projette une ombre légère. Il réfléchit toujours. Coup de sifflet en haut. Il se retourne, voit l’arbre, réfléchit, va vers l’arbre, s’assied à l’ombre, regarde ses mains. Des ciseaux de tailleur descendent des cintres, s’immobilisent devant l’arbre à un mètre du sol. Il regarde toujours ses mains. Coup de sifflet en haut. Il lève la tête, voit les ciseaux, réfléchit,les prend et commence à se tailler les ongles. Les palmes se rabattent contre le tronc, l’ombre disparaît. Il lâche les ciseaux, réfléchit. Une petite carafe, munie d’une grande étiquette rigide portant l’inscription EAU, descend des cintres, s’immobilise à tris mètres du sol. Il réfléchit toujours.* Coupe sifflet en haut. Il lève les yeux, voit la carafe, réfléchit, se lève, va sous la carafe, essaie en vain de l’atteindre, se détourne, réfléchit. Un grand cube descend des cintres, atterit. Il réfléchit toujours. Coup de sifflet en haut. Il se retourne, voit le cube, le regarde, regarde la carafe, prend le cube, le place sous la carafe, en éprouve la stabilité, monte dessus, essaie en vain d’atteindre la carafe, descend, rapporte le cube à sa place, se détourne, réfléchit. Un second cube plus petit descend des cintres, atterit. Il réfléchit toujours. Coup de sifflet en haut. Il se retourne, voit le second cube, le regarde, le place sous la carafe, en éprouve la stabilité, monte dessus, essaie en vain d’atteindre la carafe, descend, veut rap¬porter le cube à sa place, se ravise, le dépose, va chercher le grand cube, le place sur le petit, en éprouve la stabilité, monte dessus, le grand cube glisse, il tombe, se relève aussitôt, s’époussette, réflé¬chit. Il prend le petit cube, le place sur le grand, en éprouve la stabilité, monte des¬sus et va atteindre la carafe lorsque celle-ci remonte légèrement et s’immobilise hors d’atteinte. Il descend, réfléchit, rapporte les cubes à leur place, l’un après l’autre, se détourne, réfléchit. Un troisième cube encore plus petit des¬cend des cintres, atterrit. Il réfléchit toujours. Coup de sifflet en haut. Il se retourne, voit le troisième cube, le regarde, réfléchit, se détourne, réfléchit. Le troisième cube remonte et disparaît dans les cintres. A côté de la carafe, une corde à noeuds descend des cintres, s’immobilise à un mètre du sol. Il réfléchit toujours. Coup de sifflet en haut. Il se retourne, voit la corde, réfléchit, monte à la corde et va atteindre la carafe lorsque la corde se détend et le ramène au sol. Il se détourne, réfléchit, cherche des yeux les ciseaux, les voit, va les ramasser, retourne vers la corde et entreprend de la couper. La corde se tend, le soulève, il s’accro¬che, achève de couper la corde, retombe, lâche les ciseaux, tombe, se relève aussitôt, s’époussette, réfléchit. La corde remonte vivement et disparaît dans les cintres. Avec son bout de corde il fait un lasso dont il se sert pour essayer d’attraper la carafe. La carafe remonte vivement et disparaît dans les cintres. Il se détourne, réfléchit. Lasso en main il va vers l’arbre, regarde la branche, se retourne, regarde les cubes, regarde de nouveau la branche, lâche le lasso, va vers les cubes, prend le petit et le porte sous la branche, retourne prendre le grand et le porte sous la branche, veut placer le grand sur le petit, se ravise, place le petit sur le grand, en éprouve la stabilité, regarde la branche, se détourne et se baisse pour reprendre le lasso. La branche se rabat le long du tronc. Il se redresse, le lasso à la main, se retourne, constate. Il se détourne, réfléchit. Il rapporte les cubes à leur place, l’un après l’autre, enroule soigneusement le lasso et.le pose sur le petit cube. Il se détourne, réfléchit. Coup de sifflet coulisse droite. Il réfléchit, sort à droite. Rejeté aussitôt en scène, il trébuche, tombe, se relève aussitôt, s’époussette, réfléchit. Coup de sifflet coulisse gauche. Il ne bouge pas. Il regarde ses mains, cherche des yeux les ciseaux, les voit, va les ramasser, com¬mence à se tailler les ongles, s’arrête, réfléchit, passe le doigt sur la lame des ciseaux, l’essuie avec son mouchoir, va poser ciseaux et mouchoir sur le petit cube, se détourne, ouvre son col, dégage son cou et le palpe. Le petit cube remonte et disparaît dans les cintres emportant lasso, ciseaux et mouchoir. Il se retourne pour reprendre les ciseaux, constate, s’assied sur le grand cube. Le grand cube s’ébranle, le jetant par terre, remonte et disparaît dans les cintres. Il reste allongé sur le flanc, face à la salle, le regard fixe. La carafe descend, s’immobilise à un demi-mètre de son corps. Il ne bouge pas. Coup de sifflet en haut. Il ne bouge pas. La carafe descend encore, se balance autour de son visage. Il ne bouge pas. La carafe remonte et disparaît dans les cintres. La branche de l’arbre se relève, les pal¬mes se rouvrent, l’ombre revient. Coup de sifflet en haut. Il ne bouge pas. L’arbre remonte et disparaît dans les cintres. Il regarde ses mains.
追われる愛より 追う愛を 引き裂かれた女 LA FILLE COUPEE EN DEUX “フランスのヒッチコック”の異名を持つ ヌーヴェル・ヴァ-グの巨匠クロード・シャブロル最晩年機の傑作!! 2010年9月に惜しくもこの世を去った映画監督クロード・シャブロル。 ジャン=リュック・ゴダール、フランソワ・トリュフォー、エリック・ロメール、ジャック・リヴェッ トとともにフランスのヌーヴェル・ヴァ-グを代表する作家として活躍し54本もの長篇作品を残しました。ブルジョワ階級の退廃的で屈折したモラルやエキセ ントリックな犯罪、セクシーな女優たちを描く時、芸術家としての真価を最大限に発揮した彼は、ミステリーやサスペンスの巨匠とも呼ばれ映画史に大きな地位 を占めています。日本未公開の作品が数多くあるなかで、アメリカの権威ある映画雑誌Filmcomment誌(2010年11・12月号)の“クロード・シャブロルベスト20”にも選ばれた最晩年期の傑作『引き裂かれた女』はヌーヴェル・ヴァ-グを出発点にした映像作家が到達した究極のサスペンス・スリラーです。
Pour sa première apparition sur la scène japonaise, Lili Ster a choisi l’Institut Franco-Japonais du Kansai. Un piano qui pétille, une voix mutine, et un swing virevoltant, bienvenue dans le monde de Lili Ster dont les textes évoquent avec humour et poésie les tranches de vie d'une fille d'aujourd'hui. Accompagnée d'un piano, son complice de toujours, elle arpentera pour vous un répertoire musical jazz et blues dans des compositions au goût unique et acidulé. 16h45-17h15 / 18h30-19h30 Le concert de Lili Ster conclura notre fête nationale (17 juillet). • Date et horaire : 2011-07-17 18:30 ~ 19:30 • Lieu : Institut Franco-Japonais du Kansai, Salle Inabata • Entrée : En prévente : 900 yens - Sur place : 1000 yens - Gratuit pour les moins de 11 ans • Membres Club France : En prévente : 800 yens (sur présentation de la carte) - Sur place : 900 yens (sur présentation de la carte)
Paris. Premiers regards. Exposition photographique de Kai Fusayoshi
« Mon premier voyage à Paris… Excité et ému, je me retrouvais dans le Paris d’Atget, de Cartier-Bresson, de Brassaï et de Doisneau. Mais difficile de retrouver leurs traces dans cette ville que je ne connais pas. J’aime flâner aux puces ou me perdre dans les ruelles de Kyôto, mais à Paris je perds mes repères, d’autant que je n’ai que mon objectif 50 mm, lequel ne me permet pas de m’approcher des parisiens, ni d’embrasser au grand angle cette ville qui s’offre à moi».
(...)
Vernissage le samedi 2 juillet à 18h.
• Date et horaire: 2011-07-03 10:00 ~ 2011-07-30 19:00 • Institut Franco-Japonais du Kansaï • Entrée libre